Paul Ravel

Paul Ravel

Paul Ravel fut le chef de l’Armée secrète des Hautes-Alpes. Cet adjoint d’enseignement au collège d’Embrun fut sauvé du peloton d’exécution par l’arrivée des Américains à Gap.

Paul Ravel

Paul Ravel Adjoint d’enseignement au collège mixte d’Embrun. Il fut responsable des maquis de l’Armée Secrète des Hautes-Alpes. C’est l’arrivée des Américains qui le sauva du peloton d’exécution. Document Roger Cézanne

Sous sa couverture d’adjoint d’enseignement au collège d’Embrun faisant office de Surveillant Général, Paul Ravel était chef départemental civil du maquis. Il ravitailla notamment l’école des cadres de la Résistance à Freissinières (1)

Il participa au repas au restaurant Raso, à la Montagne de Crottes, le dimanche 14 mai 1944, 2 jours avant la rafle du Boscodon. Il fut arrêté le jour de cette rafle, sur son lieu de travail, au collège d’Embrun, en plein cours dans sa classe avec Georges Mallet qui lui fut relâché.

Caserne Desmichels Gap

La Caserne Desmichels qui servit de prison. La villa Mayoli, siège de la Gestapohttps://embrun3945.wordpress.com/temoignages-et-sources/lexique/#Gestapo, lieu de torture, a disparu. Elle était derrière le lycée Dominique Villars

Après avoir subi de nombreuses tortures, sans n’avoir rien avoué, fut emprisonné à la caserne Desmichels et plusieurs fois il revint à la villa Mayoli, le centre de la Gestapo à Gap (2)

Il allait être fusillé quand il fut sauvé par l’arrivée des Américains. Les FFI le sortirent de prison le 20 août 1944.

 « Vous savez Imbert, aujourd’hui la politique, il en est plus question. Nous avons autre chose à faire. Nous devons tous ensemble, la main dans la main, travailler à la libération de la France » déclarait-il à Marcel Imbert durant la guerre.(3)

Car Paul Ravel était un militant de gauche. D’abord pacifiste socialiste (il était pupille de la Nation, son père étant mort durant les combats de la Première Guerre mondiale), il s’engagea dans la Résistance.

Adhérent au Parti communiste il fut élu Conseiller Général d’Embrun pour 1 mandat, en septembre 1945.

Son parcours professionnel comme surveillant général passa par Bougie en Algérie, puis l’Ardèche et Lyon.

Paul Ravel, qui était marié avec une institutrice de Saint-Martin-de-Queyrière depuis 1930 et avec qui ils eurent 2 enfants, se retira dans les Basses-Alpes dont il était originaire. Il est enterré à Digne.(2)

Article révisé le 19 mai 2020

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